Éviter les lacunes de prévoyance

Le premier et le deuxième pilier doivent couvrir près de 60% du dernier salaire après le départ à la retraite. Mais pour de nombreuses personnes actives, des lacunes de prévoyance peuvent survenir, par exemple à cause d’interruptions de l’activité professionnelle pour voyager ou de périodes d’activité lucrative indépendante sans solution de prévoyance. Un divorce peut aussi entraîner une baisse de revenu à la retraite. Car toutes les cotisations que vous versez pendant le mariage ou le partenariat enregistré sont divisées par deux au moment du partage.

Si vous ne cotisez pas sans interruption à l’AVS ou à la prévoyance vieillesse, les années de cotisation manquantes ont un impact sur le montant de votre revenu à la retraite. Une seule année de cotisation manquante à l’AVS entraîne une réduction de la rente d’environ 2,3% (1/44). Les lacunes de cotisations à l’AVS peuvent toutefois être comblées par un paiement rétroactif pour les années qui ne sont pas antérieures de plus de cinq ans.

La rente de la prévoyance professionnelle dépend des cotisations que vous et votre employeur avez versées pendant votre activité lucrative. Si vous présentez des lacunes de cotisations, il est souvent judicieux d’effectuer un rachat facultatif dans la caisse de pension. Dans ce cas, vous optimisez votre avoir de vieillesse car vous versez plus que ce que vous devez dans le deuxième pilier. Vous pouvez au maximum verser la différence entre l’avoir de vieillesse maximal possible et celui actuellement disponible. Cela vous permet dans le même temps de faire baisser vos impôts car le montant versé est fiscalement déductible. En effectuant des remboursements après un divorce ou un retrait anticipé EPL ou en passant au plan d’épargne PLUS, vous pouvez également combler des lacunes de prévoyance.

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